La conférence mondiale sur le climat est aujourd’hui contrainte, à moins de deux mois de l’échéance, à chercher un nouveau site d’accueil. Devant se tenir initialement au Chili en décembre, la contestation inédite en cours dans ce pays a poussé les autorités à renoncer à son accueil.
Ce mercredi 30 octobre, le président chilien Sébastian Piñera a dit ressentir « un profond sentiment de douleur » en annonçant que son pays renonçait à organiser la COP25 qui devait avoir lieu du 2 au 13 décembre de cette année. La crise sociale majeure qui secoue actuellement le Chili est à l’origine de ces annulations. Près de 25 000 personnes venant du monde entier étaient attendues, dont de nombreux activistes pour tenter de faire pression sur les décisionnaires. Le but de cette COP25 est d’inciter les États à tenir leurs engagements plus importants dans la lutte contre le changement climatique.
Ainsi, c’est le Chili qui marche sur les traces du Brésil qui avait déjà renoncé à organiser cette COP 25 le 28 novembre 2018, à la suite de l’élection du président climato sceptique Jair Bolsonaro. Cette décision avait officiellement prise pour des raisons budgétaires.