Le Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation aux changements climatiques (PROGEP) a impacté positivement plus de 800 000 personnes issues de zones concentrées sur un rayon de 1200 hectares. La révélation a été faite lundi 4 novembre par le ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des territoires, Omar Guèye.
« Depuis 2012, le PROGEP a fait un travail remarquable. Il y a un mois, j’ai effectué une visite avec le directeur général de l’Agence de développement municipal (ADM) et nous avons parcouru toutes les zones concernées par le programme. Nous y avons constaté avec satisfaction que le Projet a réglé définitivement les questions d’inondation. C’est assez remarquable ’’, a notamment déclaré à l’APS Oumar Guèye qui prenait part à Saly-Portudal à la septième session de formation des acteurs du PROGEP, consacrée au thème : « Intégrer l’urgence climatique et les objectifs de développement durable dans les projets et politiques de développement ».
« Pikine, Guédiawaye, Dalifort et Cité Soleil, où en 2012, personne ne pouvait entrer pendant la saison des pluies sont des localités aujourd’hui complètement libérées des eaux grâce à l’intervention du programme », a-t-il fait savoir.
Oumar Guèye a insisté sur le fait que le Sénégal subissait de plein fouet, les impacts néfastes des changements climatiques, lesquels n’épargnent aucun pays.
D’un coût global de 60 milliards de francs CFA, le PROGEP est un projet multi-acteurs qui intègre beaucoup de thématiques, a précisé le directeur général de l’ADM, Cheikh Issa Sall. Il prend fin le 31 décembre 2019 pour ce qui concerne le financement de la Banque mondiale, mais celui du Fonds national de développement (FND) a été prorogé d’une année. Maintenant, à en croire le patron de l’ADM, il est question de dupliquer le modèle du PROGEP.