Les Etats-Unis ont formellement notifié lundi à l’ONU leur sortie de l’accord de Paris sur le climat, décidée dès 2017 par le président Donald Trump. Cette étape-clé, qui ne pouvait intervenir plus tôt en raison d’une clause inscrite dans le texte, enclenche, à en croire l’AFP, un compte-à-rebours d’un an avant que Washington puisse effectivement quitter l’accord.
Le départ n’aura donc lieu au plus tôt que le 4 novembre 2020, le lendemain de la prochaine élection présidentielle aux Etats-Unis, où Donald Trump compte briguer un second mandat.
L’officialisation de la sortie des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat représente un coup « sérieux » à ce pacte pour la lutte contre le changement climatique, a jugé pour sa part mardi 5 novembre, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
« Cela porte atteinte à l’accord de la manière la plus sérieuse qui soit, car il s’agit d’un pays leader en matière d’émissions » de gaz à effet de serre, a-t-il noté, ajoutant que « sans la plus grande économie au monde, il est même difficile de parler d’accord climatique ».