Une évaluation de la vulnérabilité des infrastructures aux changements climatiques, c’est ce que veulent des experts. Pourquoi, parce que l’incertitude dans ce domaine constituant « une barrière additionnelle pour le flux des investissements en faveur des infrastructures ».
Ils préconisent ainsi une résilience des technologies « face aux risques climatiques présents et futurs, à travers des infrastructures adaptées, devant aider à évaluer leur vulnérabilité ». Dans cette perspective, les experts préconisent, selon l’APS, « d’évaluer la vulnérabilité présente et future des infrastructures’’ et d’identifier « des options d’adaptation », une problématique au menu d’un atelier sous-régional de formation tenu mercredi à Dakar.
Pour cela, a indiqué Lamine Diatta, de la division des changements climatiques à la Direction de l’environnement et des établissements classés, « il faut asseoir les bases d’une prise de décision éclairée par des évidences afin de garantir une meilleure gestion de ces technologies et leur planification ».
Selon lui, « le changement climatique engendre une multitude de menaces sur le développement socio-économique et particulièrement pour les infrastructures qui sont vitales à l’émergence de nos sociétés ».
Ces secteurs, signale Moussa Na Abdou d’Enda énergie Niger, représentent « la colonne vertébrale de nos économies pour lesquelles, l’agriculture reste le pilier, avec 70% de la masse laborieuse ». Les principales infrastructures des pays à large façade littorale se trouvant au niveau de ces zones côtières, il a proposé que soient mises en place des infrastructures côtières pour faire face aux menaces climatiques, notamment dans le secteur de l’agriculture.
Toutefois, a relevé Moussa Na Abdou, « ces technologies sont elles mêmes une menace climatique. Quand on les met en place, on espère que l’on va régler un problème mais elles restent une contrainte ».
« L’augmentation de la productivité exige de bonnes infrastructures rurales, un bon fonctionnement des marchés intérieurs et l’accès à des technologies adaptées et résilientes », a dit Moussa Na Abdou, selon l’APS.