L’ Institut de gouvernance des ressources naturelles (NRGI), tink tank qui combat la corruption a tenu à Saly, le lundi 29 avril, un atelier de formation destiné aux fonctionnaires et agents de l’Etat. Cet atelier s’est tenu au moment où les nouvelles autorités ont annoncé leur engagement à mener une lutte acharnée contre la corruption.
Pour lutter contre la corruption et pour la transparence dans la gestion des industries extractives, notre pays a adhéré en 2013 à l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
En effet, le secteur extractif est un secteur considéré « à fort risque de corruption »
« Le secteur extractif est de façon globale un secteur à fort risque de corruption. La corruption participe à affaiblir nos ressources financières, un frein au développement économique au regard des enjeux et défis liés à l’exploitation minière et la future exploitation du pétrole et du gaz », soutient Mouhamadou Ndour, le Directeur des mines.
Ce que veut la NRGI c’est d’accompagner les pays riches en ressources naturelles afin qu’ils en tirent le meilleur parti.
« C’est dans ce sens que le Président Bassirou Diomaye Faye a demandé la divulgation des bénéficiaires des sociétés extractives et l’audit des contrats miniers. Selon l’OCDE, les 2/3 des affaires de corruption au niveau national concernent principalement le secteur extractif et l’Afrique perd 50 milliards en raison de flux financiers illicites », souligne Abass Fall, Président de la commission Énergie et ressources naturelles.