Barrage de Gourbassi : Une mission de l’OMVS en Arabie Saoudite à la recherche de financements

Son excellence le ministre Mohamed Abdel Vetah, Haut-Commissaire de l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS) conduit, du 2 au 9 août, une forte délégation en Arabie saoudite. Cette délégation est  composée du Président du Conseil d’Administration de la SOGEM/OMVS, Seydou Sané, du Directeur Général Mohamed Mahmoud Sid’Elemine et des Coordonnateurs des cellules OMVS du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal.

L’objet de la visite, selon un communiqué parvenu à Espacedev, porte sur le suivi de la recherche et de la mobilisation de financements du Projet d’aménagement hydroélectrique du barrage de Gourbassi.

La délégation a été reçue tour à tour par son excellence le Sultan bin Abdulrahman Al. Marshad, Président Directeur Général du Fonds Saoudien pour le Développement (FSD)  et de M. Sidi Ould Tah, Président de la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA).

Le coût du projet Gourbassi est estimé à 315 millions USD, rappelle le communiqué. À en croire ce texte, la gestion combinée de l’aménagement de Gourbassi avec le barrage de Manantali  aura des avantages tangibles dans plusieurs secteurs comme :

– La navigation sur le fleuve Sénégal. Le soutien au débit d’étiage du fleuve Sénégal en aval de Bakel par un débit supplémentaire, garantit 9 années sur 10 de 80 m3/s. Cet apport devrait permettre de maintenir un débit de 350m3/s requis pour la navigation régulière de Saint-Louis au Sénégal à Ambidedi, au Mali soit 905 km ;

– La  production et le transport d’énergie électrique et l’augmentation du productible sur le réseau OMVS de 131 GWh (gain d’énergie total) par une meilleure régularisation des débits du Bafing et de la Falémé dont 68,4 GWh seront produits par la seule centrale de Gourbassi ;

– L’ Agriculture irriguée avec l’augmentation des valeurs en eau prélevables dans la vallée de la Falémé permettra de développer le potentiel irrigable le long de la Falémé et dans la vallée du fleuve Sénégal, grâce à l’ouvrage de Gourbassi.  Le potentiel a été estimé à 25 618 ha ;

– La lutte contre les inondations avec l’écrêtage  des débits de pointe de crues qui permettra de diminuer les risques d’inondation notamment dans la vallée.  Par ailleurs, l’ouvrage de Gourbassi permettra d’éviter les étiages sévères qui sont des périodes propices aux activités d’orpaillage pratiquées dans le mineur de la Falémé.

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