Recherche : Le Sénégal dans l’espace !

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Un vendredi historique pour la science et de la recherche. Le Sénégal vient de lancer son premier satellite (Gaïndé-Sat) en Californie aux USA, ce vendredi 16 août 2024. C’était devant le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr El Hadji Abdourahmane Diouf, le Coordonnateur du projet, Pr Gayane Faye, entre autres. Le projet, initié par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a impliqué un comité technique composé d’enseignants-chercheurs d’institutions académiques sénégalaises, ainsi que la collaboration de structures bénéficiaires. Le Professeur Gayane Faye, coordonnateur du projet et spécialiste en Sciences physiques avait expliqué que le satellite qui vient d’être lancé est un satellite 1U qui a deux missions principales. La première est la collecte de données environnementales. Et la deuxième est une émission d’imagerie. D’ailleurs, c’est pour cela qu’on l’a appelé Gaindé Sat : Gaïndé veut dire lion, c’est le totem du Sénégal. C’est également un acronyme qui signifie Gestion automatisée d’informations de données environnementales par satellite.

Selon une source proche du dossier, il s’agira de collecter des données environnementales, collectées, d’habitude, de façon manuelle par les institutions de recherche.  Ainsi, le satellite fera plusieurs fois le tour du Sénégal pour une collecte de données qui permettront, entre autres, de faire plusieurs prévisions.

Les données satellites peuvent être exploitées à diverses fins, couvrant des domaines tels que :

– la surveillance climatique ;

– ⁠la gestion des catastrophes naturelles ;

– ⁠le suivi de la végétation et l’agriculture ;

– ⁠la surveillance de la qualité de l’air et de l’eau ;

– ⁠la cartographie et géolocalisation ;

– ⁠la sécurité et la défense ;

– ⁠la gestion des ressources naturelles comme l’exploration minière et pétrolière, la gestion des forêts et des pêches, etc.

A titre d’exemple, on peut citer la Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau (DGPRE), qui dispose de stations de mesure à travers le Sénégal et qui, pour récupérer les liens de ces stations de mesure, se déplace sur place pour brancher un ordinateur ou bien en utilisant les réseaux de transmission des opérateurs de téléphonie. Ce qui coûte cher. Le projet est financé à 100 % par l’état du Sénégal.

Espacedev

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