Atelier de redynamisation de la Commission nationale du Développement durable (CNDD). Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique qui présidait l’ouverture dudit atelier ce mardi 1er octobre a lâché le mot redynamisation pour une CNDD qui a été créée par arrêté ministériel en 1995 et qui peine à prendre son envol.
Pour le Professeur Daouda Ngom, cette rencontre marque, en effet, une étape importante dans la volonté, pour le nouveau régime, de travailler pour un avenir meilleur pour le Sénégal. « En inscrivant notre action autour du développement humain, nous souhaitons mettre en œuvre un projet de société bénéfique aux générations actuelles et futures grâce à la mobilisation de l’ensemble des parties prenantes afin de mieux relever les nombreux défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés », souligne-t-il.
L’objectif principal de cette rencontre, ajoute-t-il, est de partager et valider les conclusions de la CNDD en collaboration avec toutes les parties prenantes. « Ce processus à vocation interministérielle est essentiel pour s’assurer que nos décisions et nos actions sont inclusives et représentatives des intérêts de tous les secteurs de la société sénégalaise », explique le Professeur Daouda Ngom. D’autant plus que, selon lui, le Gouvernement envisage d’inscrire le développement durable au cœur des politiques publiques. « Sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Président de la République, des mesures fortes sont en train d’être prises pour la sauvegarde de l’environnement, la restauration des écosystèmes et la valorisation optimale de la biodiversité. Ces composantes de notre stratégie de développement, conformes à nos engagements internationaux et aux obligations de gestion durable de nos ressources naturelles, rencontre les aspirations légitimes des populations qui ont droit à la santé, à un environnement sain et au développement économique et social », estime le ministre.
Pour contribuer à la réalisation de cet objectif ambitieux, plusieurs axes de travail ont été définis dans le cadre de la redynamisation de la Commission nationale du Développement durable. Il s’agit notamment, de l’élaboration du projet d’arrêté portant organisation et fonctionnement de la structure, de la mise en place de sous-commissions thématiques ainsi que de l’élaboration et de la mise en œuvre d’un plan d’action ambitieux.
Pour Daouda Ngom, le plan d’actions doit donc être opérationnel pour nous assurer qu’il est à la hauteur de nos ambitions. Il doit intégrer des approches innovantes et inclusives pour répondre aux défis environnementaux, sociaux et économiques qui nous interpellent. Surtout que, prévient-il, « nous vivons une époque où les enjeux environnementaux, économiques et sociaux s’entremêlent de manière complexe. Le changement climatique, la perte de biodiversité et les pressions sur nos ressources naturelles constituent des défis majeurs qui exigent de nous des réponses audacieuses et concertées ».
En effet, la réalisation des objectifs de la CNDD nous impose une organisation et des modes de fonctionnement adéquats. La manière de nous structurer et les relations fonctionnelles entre les divers acteurs déterminent largement les seuils d’efficacité et de performance de nos actions », précise le ministre.
Non sans rappeler, avant de terminer, que cet atelier est le début d’un processus continu d’amélioration des initiatives. Il représente une étape déterminante dans notre démarche collective, où chaque voix compte, où chaque expérience compte, où chaque contribution compte.
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