Changement climatique : Comment intégrer la mobilité humaine dans la planification de l’adaptation

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La directrice du Changement climatique, de la Transition écologique et des Financements verts, Madeleine Diouf Sarr, a lancé, jeudi, les travaux de réflexion sur l’intégration de la mobilité humaine dans la planification de l’adaptation au changement climatique au Sénégal.

« Le changement climatique, en exacerbant les crises écologiques et socio-économiques, force déjà de nombreux Sénégalais à quitter leurs terroirs, non par choix, mais par nécessité », a affirmé la directrice du Changement climatique, de la Transition écologique et des Financements verts.

Pour Madeleine Diouf Sarr, « cette mobilité humaine prend diverses formes : migrations internes, déplacements forcés vers les villes, ou, dans certains cas, migrations transfrontalières. Il est impératif que nous comprenions les dynamiques derrière ces mouvements et que nous trouvions des solutions justes et durables pour permettre aux populations affectées de s’adapter aux nouvelles réalités environnementales, sociales et économiques ».

Selon elle, « il nous faut renforcer nos cadres politiques, mobiliser des ressources financières, et intégrer la dimension humaine dans toutes les réponses climatiques que nous élaborons. Le Sénégal est engagé sur la voie d’une transition écologique juste, dans laquelle l’adaptation au changement climatique et la gestion de la mobilité humaine constitueront des priorités nationales ».

« Cet atelier s’inscrit dans le cadre d’une étude qui vise à éclairer les actions liées à l’adaptation au changement climatique et à la mobilité humaine, spécifiquement au niveau infranational, et particulièrement au niveau local.

Cela, dans un contexte du processus des plans nationaux d’adaptation dans lequel, le Sénégal est très engagé », a expliqué la consultante de SlYCAN trust, Sadya Ndoko. Avant de rappeler les objectifs de cet atelier qui sont « d’améliorer la compréhension, d’identifier les bonnes pratiques et les principaux défis et lacunes pour intégrer la mobilité humaine dans la localisation et la mise en œuvre des plans nationaux

d’adaptation (PNA) ».

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