En marge de la cérémonie de clôture de l’atelier d’élaboration du Plan d’action triennal de L’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), son Directeur Général est revenu sur les contraintes qui minent le secteur aquacole.
L’aquaculture occupe une place importante dans la politique de souveraineté alimentaire de l’Etat du Sénégal du fait, entre autres, des perspectives de croissance importante du secteur et de la demande croissante en poissons. Seulement, le secteur aquacole fait face à des contraintes liées à l’accès aux alvins et la production d’aliments.
« Les contraintes auxquelles le secteur aquacole fait face sont principalement de deux ordres : l’accès aux alevins et la production d’aliments. L’accès aux alevins (juvéniles de poissons, d’huîtres et de coquillages) pose problème parce que nous ne disposons pas d’écloseries pour produire des alevins et satisfaire à toutes les demandes. Il y a aussi que l’on importe l’aliment de la France et du Maroc et c’ est excessivement cher », déplore le Docteur Samba Ka, Directeur Général de l’ANA.
« Au cours de l’atelier, nous avons souligné la nécessité de soutenir les initiatives locales de fabrication d’aliments dans la formulation pour un aliment de qualité et l’équipement, car il faut que l’aliment puisse flotter. Les acteurs ont besoin donc d’une ligne de crédit et de renforcements de capacités », ajoute Dr Ka
Abou Moustapha DIALLO