La COP16 Biodiversité s’est achevée à Cali, en Colombie, samedi 2 novembre sur un sentiment d’échec. Une éclaircie dans la grisaille car des décisions majeures ont été obtenues sur la reconnaissance des peuples autochtones ou encore sur le partage équitable des bénéfices issus des ressources génétiques, vieux serpent de mer des COP.
L’une concerne les peuples autochtones. Après de nombreuses années à le demander, ils ont obtenu la création d’un organe permanent qui va permettre de les représenter au sein des négociations onusiennes sur la biodiversité. Cet organisme consultatif reconnaitra ainsi leur rôle dans la conservation de la nature à l’échelle mondiale, y compris dans certaines des zones les plus riches en biodiversité de la planète. “C’est un moment sans précédent dans l’histoire des accords multilatéraux sur l’environnement”, s’est réjouie Camila Romero, une représentante des peuples Quechuas du Chili.
Epacedev avec Novethic