Le projet « les femmes travaillent mieux et plus vert – Emplois verts pour les femmes et les jeunes dans le delta du Saloum » a été initié dans le cadre de l’initiative spéciale du BMZ sur la formation et la création d’emplois, du programme des Nations Unies « Global Accelerator on Jobs and Social Protection for Just Transitions » et de l’initiative « Climate Action for Jobs. Son objectif est de créer des emplois verts dans le Delta du Saloum, dans tous les piliers du travail décent, y compris l’emploi productif, par l’action climatique, le développement des entreprises, la protection sociale, les droits au travail et le dialogue social, principalement pour les femmes et les jeunes femmes et hommes âgés de 15 à 24 ans. Pour ce faire, note un communiqué parvenu à espacedev, le projet se concentre sur trois domaines d’intervention principaux que sont, entres autres : le renforcement de l’efficacité et de la compétitivité de certaines chaînes de valeur basées sur la mangrove ; le renforcement des capacités des femmes et des jeunes à créer des coopératives et des microentreprises formelles et la facilitation de l’accès à la protection sociale dans le cadre du processus de formalisation. Dans cette perspective, un atelier de formation a permis au ministère de l’Environnement et ses différents partenaires que sont l’OIT et le BMZ de se retrouver du 4 au 8 novembre avec des acteur locaux,à Pointe Sarène.
Les intervention sur le projet sont concentrées dans la région de Fatick, plus précisément dans le département de Foundiougne. Cette zone d’intervention est vaste et englobe un ensemble de groupes hétérogènes. Pour assurer une mise en œuvre efficace et efficiente et garantir la durabilité des résultats, le BIT, en tant qu’Agence d’exécution du Projet, a opté pour la mise en place d’une structure de gouvernance décentralisée.
Des comités locaux de suivi (CLS) ont été ainsi mis en place dans les trois arrondissements du département de Foundiougne (Toubabousa, Djilor et Niodior) et formalisés par des arrêtés sous-préfectoraux, portant leur création et définissant leurs missions. Ces CLS sont composés d’autorités locales, de services techniques déconcentrés (régionaux, départementaux et locaux) ; de représentants des villages polarisés par le Parc National du Delta du Saloum (PNDS) et l’Aire marine Communautaire protégée de Bamboung (AMP/B), d’organisations communautaires de base (GIE, associations, groupements etc.), de structures d’appui technique locales en entrepreneuriat, emploi, protection sociale (ONG, mutuelles, IFD etc.), de projets et programmes de l’Etat et de représentants des organisations communautaires de base les plus représentatives.
Un Comité de Pilotage (COPIL) tripartite a aussi été mis en place au niveau national pour orienter la mise en œuvre du projet et assurer la cohérence et la coordination avec les priorités et activités nationales en lien avec le projet.
Pour permettre à ces organes d’assumer pleinement leurs missions, il est essentiel d’investir dans le renforcement de leurs capacités sur leurs mandats, mais aussi les thématiques adressées par le projet et sur lesquelles une orientation politique et des conseils sont attendus de leur part. Les membres des CLS ont déjà été formés sur leur rôle et responsabilités pour leur permettre de mener à bien leur mission mais les membres du COPIL n’ont pas encore eu cette opportunité.
C’est dans cette optique que s’inscrit l’atelier de formation organisé du 4 au 8 novembre initié pour fournir à ces organes de gouvernance les outils et compétences nécessaires à leur fonctionnement optimal.