Est-ce le début de la fin des énergies fossiles ? Même si on considère qu’il est prématuré pour le dire, il n’en demeure pas moins qu’à la COP 29 à Baku, en Azerbaïdjan, le continent africain vient de franchir un pas significatif. Des pays du continent viennent de poser un acte pour tourner la page de l’ère du charbon.
Vingt-cinq nations, surtout occidentales, ont signé l’engagement de ne plus ouvrir de centrale à charbon « dans leurs prochains plans climatiques sans captage de CO2 ». C’est dans le cadre d’une initiative dénommée « Powering Past Coal alliance» (Alliance pour la production d’électricité sans charbon) qui regroupe une centaine de pays.
Sur la liste des signataires, des pays africains y figurent : l’Angola, l’Ouganda et l’Éthiopie. En revanche, d’autres parmi les grands pollueurs manquent à l’appel : la Chine, l’Inde et les États-Unis. C’est tout à fait le contraire pour le Royaume-Uni, le Canada, la France, l’Allemagne et l’Australie qui font partie des initiateurs.
Le seul bémol : l’engagement n’oblige pas ses États à renoncer « à l’extraction et à l’exportation » alors que le charbon est le combustible le plus polluant devant le pétrole et le gaz. Mais déjà, cette alliance est une « bonne nouvelle », salue Mbaye Hadj. L’ingénieur en électricité et manager en ressources énergétiques prenait part à la COP LOCALE, organisée par #TerangaLab, pour mobiliser davantage les journalistes sur les questions écologiques. M. Hadj est aussi l’auteur du livre « Changement Climatique, la lourde menace sur l’Afrique ».
Pape Ibrahima NDIAYE