Visage du Sénégal : À la découverte de l’écolodge de Simal, un petit coin de paradis

Situé en bord de lagune à 15 minutes de Ndangane, à 1h30 de Mbour et au cœur d’une végétation luxuriante, l’Ecolodge de Simal a su allier charme et authenticité.

Un restaurant en plein air à l’ombre des fromagers ou sous les étoiles selon l’heure, propose une cuisine généreuse et savoureuse à base de produits frais et locaux. L’écolodge de Simal vous propose un cadre typique du Sine Saloum avec vue sur la mangrove, au bord d’un bolong (bras du fleuve Saloum).

Vous serez hébergez dans des cases privatives inspirées par l’habitat peuhl avec vue sur le fleuve. Le bar-restaurant vous propose une cuisine simple faite de produits frais locaux. Vous pourrez également vous prélasser  au bord de la piscine, au cœur du domaine arboré.

Depuis l’écolodge, vous découvrirez la mangrove et ses nombreux oiseaux et échangerez avec une population chaleureuse.

L’écolodge est un terme emprunté aux anglo-saxons, et qui s’est peu à peu intégré dans le paysage touristique francophone. Si l’on se réfère à la définition anglaise, ce type d’hébergement touristique  est pensé pour avoir un impact minimum sur l’environnement dans lequel il est situé.

L’une des figures les plus connues dans cet univers, c’est Hitesh Mehta, un architecte paysagiste, auteur de l’ouvrage International Ecolodge Guidelines. Il le définit comme étant une « infrastructure d’accueil de 5 à 75 chambres, financièrement durable, construite dans un souci d’harmonie avec la nature et dont l’impact sur l’environnement est par conséquent minime. Il contribue à protéger les espaces environnants fragiles, implique les communautés locales et leur permet de générer des bénéfices, offre aux touristes l’opportunité d’une expérience interprétative et interactive, et s’avère propice à une communion spirituelle entre nature et culture. L’écolodge est pensé, conçu, construit et exploité en accord avec des principes environnementaux et sociaux responsables. »

Les trois grands principes tournent autour du respect de l’environnement, de l’implication des populations locales et de la sensibilisation des voyageurs. Ce type d’hébergement s’inscrit donc dans une démarche de tourisme durable qui est défini par l’Organisation mondiale du tourisme comme« un tourisme qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil« .

Concrètement, c’est une forme de tourisme dont les retombées économiques profitent aux populations locales, qui n’épuise pas les ressources naturelles locales au détriment des habitants et qui, en clair, permet de préserver les lieux visités.

Espacedev

  1. Magnifique tout ce dont a besoin un touriste européen, asiatique et méditerranéen ce qui valorise notre culture notre savoir faire et développe durablement l’économie locale

    • Je valide M. Dème, y a tellement de belles choses sur le territoire à mettre en avant sur le plan touristique qui sont malheureusement pas ou mal vendues. En tout cas c’est option pour Epacedev, avec cette tribune régulière qu’il a lancé, de participer à la promotion de notre patrimoine touristique.

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