La réunion présidentielle sur la cherté de la vie a permis de mettre à nu les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar, avec leur lot de conséquences. Mais pour le Directeur général de cette entreprise hautement stratégique, cela s'explique par une situation conjoncturelle. En effet, selon Aboubacar Sadikh Beye, cette situation est une résultante de l'indisponibilité de certains quais qui entrave l'offre portuaire. Sur 23 postes, les huit sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Grand Tortue Ahmeyim et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre, énumère M. Bèye.
L’autorité portuaire d'ajouter que ces lenteurs s'expliquent aussi par un autre facteur lié à la forte activité portuaire. "En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu'ils pouvaient y faire plus de 4 jours", explique-t-il. S'agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. "La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces", conclut-il.
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