Pêche : la Mauritanie prend une mesure avant-gardiste et courageuse

La République islamique de la Mauritanie protège davantage les ressources démersales, leurs habitats et les écosystèmes marins. Le Chalutage sur les espèces démersales est maintenant interdit.

« Il ressort du groupe de travail de l’IMROP 2023, que les engins actifs comme le chalut de fond ont un impact dévastateur sur les écosystèmes marins et habitats, mettant en péril la durabilité des espèces démersales ». C’est ce que nous apprend une circulaire signée et rendue publique par le ministère mauritanien de la Pêche et de l’Économie maritime.  

Les espèces démersales vivent au-dessus du fond. Ces espèces sont très mobiles mais très dépendantes du fond d’où elles tirent leur nourriture. Parmi elles on trouve la dorade, le merlu, le merlan, la morue… Leur coloration varie du gris argenté au rouge.

Au vu des conclusions du groupe de travail, le MPEM de la République islamique de Mauritanie (RIM) a produit une circulaire allant dans le sens du gel des engins actifs sur les ressources démersales (surexploitées) hors pour le merlu. En d’autres termes aucune  nouvelle licence ne sera donnée avec usage d’engin actif (chalut, senne, etc.) « C’est peut-être une 1ere bonne initiative dans le sens de la transformation du chalutage de fond dans les eaux mauritanienne », note l’enseignant-chercheur Bassirou Diarra. Pour lui, « tous les autres pays de la sous-région devrait s’en inspirer et donner l’exemple ».

Mandiaye THIOBANE

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