Mangrove : des opérations de reboisement pour remédier à sa dégradation à Saint-Louis

L’ONG Le Partenariat a lancé des opérations de reboisement dans certaines zones de la région de Saint-Louis dont le Gandiol, pour remédier à la dégradation de la mangrove dans les localités concernées ces dernières années. Ainsi, ce sont 2 deux hectares de mangrove qui ont été ciblés dans la zone fragile du Gandiol située dans le périmètre de la Langue de Barbarie, des parties menacées par l’avancée de la mer.

De même, plusieurs activités de reboisement ont été menées à Khor, Bango et Darou, localités dans lesquelles « 4 hectares de mangrove ont été déjà reboisées » en collaboration avec les conseils de quartiers, selon Alioune Guèye, responsable du volet mangrove à l’ONG Le Partenariat cité par l’APS. Selon lui, une cartographie de la mangrove sera faite pour délimiter les contours de cet écosystème.

Le président du GIE des éco gardes du Parc national de la Langue de Barbarie (PNLB), a quant à lui, insisté sur la nécessité de protéger la mangrove à Saint-Louis, région regorgeant d’une « forte densité de mangrove que l’on ne trouve nulle part ailleurs en Afrique de l’Ouest ». Il s’agit de « contribuer significativement », à moyen et long terme, à l’exploitation durable de cet écosystème », a indiqué à l’APS Moussa Niang.

A l’en croire, dans cette perspective, la mobilisation des populations va se poursuivre dans d’autres périmètres du Gondiolais, notamment à Dièle Mbame, Doune Baba Dièye, à Dégou Niaye, Moumbaye, Mouit, Tassinère, Ndiébène. « Cette action citoyenne s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’un vaste programme de valorisation de l’écosystème de la mangrove soutenu par l’organisme Diffusion d’expériences innovantes de gestion participative – mangroves et territoires (DEMETER) », a précisé Moussa Niang. 

Le président du GIE des éco gardes du Parc national de la Langue de Barbarie a toutefois évoqué « plusieurs contraintes » pesant sur les actions de sauvegarde menée dans certaines zones de Saint-Louis où la mangrove est utilisée comme bois de chauffe et sert « pour la fabrication de pirogues. » Avant de déplorer cette « situation alarmante, non-conforme à la protection de la mangrove », surtout que certaines populations « vont même jusqu’à remblayer » des périmètres dans certains cas, « pour y aménager des espaces d’habitation ».

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