Diplômes non homologués : constat amer et alerte au Directeur général du Cesag !

Nous avons respectueusement informé par lettre courriel du 23 février 2023 les autorités du CESAG -Centre Africain d’Études Supérieures en Gestion-, de l’immense incompréhension de constater que des diplômes de fin d’études délivrés ne sont pas homologués par le CAMES. En effet, Campus-France a rejeté le dossier d’une diplômée en 3ème année de licence [ LPS G3 CCA ], pour faute de non homologation de sa licence par le CAMES.

Nous avons peiné, sué sang et eau, durant des semaines et des semaines, en nous déplaçant sans compter sur place au CESAG, pour demander la délivrance d’un certificat d’homologation, afin que Campus France approuve la candidature d’une postulante à des études en France. Peine perdue ! On nous répond ceci : » Oui, c’est vrai, le diplôme délivré n’est pas homologué. Il y faut du temps, un processus, une requête, pour y arriver auprès du CAMES ». Devant une telle confession, Il faut tenir pour éviter l’évanouissement !

L’autorité accepte alors avec ce constat catastrophique et douloureux, de faire une correspondance à Campus France afin d’expliquer la problématique ! Ce qui fut fait mais avec le refus de nous délivrer, comme sollicité, une copie de ladite correspondance. « Cette lettre est interne et elle doit rester interne », nous rétorque-t-on ! Nous abdiquons, avec respect, sans gémir ! Hélas, cela ne changea en rien la sanction de Campus France qui rejette la candidature de la diplômée requérante ! On revient à la case départ !

Nous sommes un parent d’élève profondément choqué et stupéfait devant cette situation !

Comment un grand établissement africain connu et reconnu, jouissant d’une respectabilité à toute épreuve, classé au rang des meilleures écoles de management en Afrique, a-t-il pu sombrer dans un tel manquement ? Comment en est-on arrivé là en sachant que d’autres établissements moins prestigieux par le nom, délivrent des diplômes valides qui donnent accès à des universités et grandes écoles à l’étranger ?

Que se passe-t-il au Cesag ? Que fait la haute direction ? Que fait la direction des Études ? Comment peut-on ne pas prendre les devants, prévenir une telle catastrophe ? Comment n’avoir pas pu négocier à temps, avec le CAMES, pour trouver un consensus qui sauvegarderait la qualité des enseignements et les diplômes délivrés en comblant le fossé de l’attente ? Incompétence avérée ? Laxisme ? Paresse ? Que se passe-t-il au Cesag ? Je salue cependant l’attitude respectueuse des autorités rencontrées, leur écoute, leur accueil. Mais le mal est là !

Les plus hautes autorités dont le ministère sénégalais compétent, la BCEAO, partant l’UEMOA, qui ont sous leur tutelle le Cesag, doivent ouvrir une enquête. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond ! Un établissement africain jugé de haut rang qui doit porter l’excellence de l’esprit, ne doit pas faillir de la sorte et sacrifier des étudiants africains ! Le CESAG n’est pas non plus donné ! On n’y fait pas l’aumône ! On paie et on paie cher ! On y laisse et sa poche et son pantalon ou son pagne !

Tout le monde doit savoir, Monsieur le Directeur Général ! Informez ! Communiquez !

Les parents qui se sacrifient pour donner le meilleur à leurs enfants sont trompés, car non informés de la quincaillerie des diplômes délivrés ! J’en suis un. CAMPUS FRANCE a confirmé, par rejet, que le diplôme de licence délivré par le CESAG et non validé par le CAMES ne pouvait pas donner accès à des études à l’étranger, du moins en France. Voilà que rien ne peut permettre à vos élèves de bénéficier d’une suite d’études à l’étranger pour davantage étoffer leur savoir !

Des parents d’élèves ont payé trois années d’études et le tout finit à la poubelle ! C’est un malheur sans nom ! Des parents qui se sacrifient pour donner le meilleur à leurs enfants sont trompés, car non informés à temps de la quincaillerie des diplômes délivrés !

Monsieur le Directeur Général, avec respect, à vous de répondre et de nous expliquer ! Nous, on veut juste savoir, car le préjudice subit est douloureux, injuste et intenable !

Si le Cesag ne mène nulle part, ce que je ne crois pas, vous devez fermer votre école ou informer, par respect et égard, les parents d’élèves, de la validité internationale des diplômes délivrés. C’est juste faire preuve d’honnêteté, d’éthique !

Avec respect, prenez vite cette grosse et inacceptable défaillance en main ! Notre devoir n’est pas de se taire. Notre dessein n’est pas de vous nuire en vous écrivant publiquement. Une grande dame dont je ne nommerais pas ici le nom et qui sert au Cesag, m’a été d’un grand secours, avec une tendresse et une amabilité touchante. Elle a souffert de cet état de fait, comme le parent d’élève que je suis. Le Cesag c’est l’Afrique et l’Afrique c’est nous. Cette Afrique, ensemble, doit gagner ! Aidez-là à gagner !

Par Amadou Lamine SALL

Parent d’élève

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

More like this

Tous les regards se tournent vers l’Afrique : Ce...

Cette semaine marque une étape historique pour l'Afrique, qui prend place au Sommet du G20 en tant...

L’agenda national de transformation Sénégal 2050 : les territoires au...

Jusque-là, aucun document de référence de notre pays n’avait accordé autant d’importance aux territoires. Avec l’Agenda national...

Réélection de Donald Trump aux États-Unis : un défi...

La réélection de Donald Trump à la présidence des États-Unis suscite une onde de choc parmi les...