Nommée en avril dernier par le secrétaire général de l’ONU, l’Allemande Astrid Schomaker a pris, ce 1er juillet, ses fonctions de secrétaire exécutive de la Convention internationale destinée à protéger la biodiversité.
« Assurer l’avenir de la biodiversité signifie assurer l’avenir de l’humanité », a rappelé l’Allemande Astrid Schomaker alors qu’elle prenait, ce lundi 1er juillet, ses fonctions de secrétaire exécutive de la Convention sur la diversité biologique (CDB).
Nommée en avril dernier par le secrétaire général de l’ONU, elle prend le relai du Britannique David Cooper, qui occupait ce poste par intérim et reprend ses fonctions de secrétaire exécutif adjoint. Mme Schomaker était, avant cette nomination, directrice de la diplomatie verte et du multilatéralisme à la Commission européenne à Bruxelles, après y avoir occupé de nombreux postes depuis 1992. La nouvelle secrétaire exécutive a fait des études d’anglais, d’histoire et le droit à Hambourg et Norwich, et est titulaire d’un Master of Laws (LLM) en coopération juridique internationale de l’université libre de Bruxelles.
Astrid Schomaker va devoir superviser la préparation de la seizième Conférence des parties (COP 16) à la CDB qui se tient à Cali en Colombie du 21 octobre au 1er novembre prochain et qui sera présidée par Susana Muhamad, ministre de l’Environnement colombienne. Cette COP doit faire le point sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité issu de l’Accord de Kunming-Montréal adopté lors de la COP 15. Elle vise aussi à obtenir un soutien politique de haut niveau pour la mise en place d’un mécanisme multilatéral destiné à partager les avantages découlant de l’utilisation des données génétiques numérisées, ainsi que de combler le déficit de financement de la biodiversité, qui s’élève à 700 milliards de dollars par an.
Avec Actu Environnement