La COP 16 sur la désertification bat son plein à Riyad, en Arabie Saoudite. La Grande Muraille Verte, un projet continental qui a comme objectif de créer une bande verte reliant Dakar à Djibouti, occupe une place de choix à L’organisation d’un panel stratégique avec comme thème : « Amélioration du dialogue politique, de la gestion des connaissances, de la diffusion de l’information et de la gestion des parties prenantes dans le cadre de la Grande Muraille Verte (GMV) », en est une bonne illustration. L’objectif est naturellement de renforcer la coopération autour de ce projet continental.
Le panel a été modéré par Mme Sy Aminata Diallo, ingénieur en environnement spécialiste des ressources en eau, cheffe de la division Oasis et Points d’Eau à l’Agence Sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille Verte (ASRGMV), assurant l’intérim de la direction de la GMV.
Cette rencontre a réuni des représentants d’organisations internationales et régionales, notamment le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), SOS Sahel, le Fonds pour l’Environnement Mondial (GEF), ainsi que le CIFOR-ICRAF (Centre International pour la Recherche en Agroforesterie).
Les interventions ont mis en lumière plusieurs enjeux majeurs pour la bonne marche de la GMV comme :
• La nécessité d’une synergie opérationnelle entre les différents acteurs pour assurer la cohésion des actions sur le terrain ;
• Le renforcement de la culture du partage des ressources et des connaissances afin de maximiser l’impact des projets ;
• La disponibilité des données scientifiques, qui reste un élément crucial pour orienter les décisions stratégiques et évaluer les progrès ;
• L’implication du secteur privé, identifiée comme un levier essentiel pour mobiliser des financements et des solutions innovantes ;
• L’intégration de la dimension sociale, considérée comme incontournable pour garantir la durabilité et l’adhésion des communautés locales aux initiatives de reforestation et de gestion durable des terres.
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