» Comme nous le soulignons dans notre rapport 2025, l’une de ces opportunités est le gaz naturel. L’Afrique détient près de 18 000 milliards de mètres cubes de réserves, qui s’avéreront essentielles pour une transition énergétique juste, car le gaz naturel peut permettre de réduire considérablement les émissions à court terme tout en favorisant la sécurité énergétique et le développement économique ». Cette sortie est du président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie. Il a tenu ce propos, le lundi 16 décembre, lors du lancement du rapport sur l’état de l’énergie en Afrique à l’horizon 2025.
« La demande mondiale pour cette ressource propre est également en hausse, en particulier en Asie. C’est pourquoi je suis heureux de constater qu’un accent plus important est mis sur le développement des ressources en gaz naturel. En 2023, les dépenses d’investissement consacrées au gaz naturel étaient d’environ 30 %, mais elles devraient augmenter de 10 % d’ici 2030. C’est un autre signe que de plus en plus d’investisseurs pensent à l’Afrique sur le long terme et souhaitent participer à une transition énergétique juste », affirme le Président Ayuk.
Avant de poursuivre : « Prenons le cas du Sénégal, où le champ gazier de Greater Tortue Ahmeyim entrera en production l’année prochaine. Une décision finale d’investissement est également attendue en 2024 sur Yakaar-Teranga. Ce pays d’Afrique de l’Ouest est un autre exemple fantastique de la manière dont des politiques favorables aux exploitants, la stabilité politique et de vastes réserves peuvent attirer des investissements étrangers importants : je suis ravi de voir le Sénégal passer du statut d’importateur de pétrole à celui d’exportateur de gaz ».
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