Biodiversité-Climat-désertification : Le Sénégal tire les leçons de ses trois COP en 2024

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Après une participation effective aux trois COP (Conférence des Parties) organisées au cours de l’année 2024, l’heure est à la restitution. L’ensemble des acteurs, notamment la société civile, les partenaires techniques et financiers, les structures de l’État et l’ensemble des parties prenantes se sont retrouvés, ce lundi 10 février dans le cadre d’un atelier de restitution, pour partager les conclusions de ces trois COP.

C’est d’abord la COP 16 sur la Biodiversité qui s’est tenue à Cali, en Colombie ; ensuite la COP 29 sur le climat à Baku, en Azerbaïdjan et last but not least, la COP 16 sur la lutte contre la désertification.

« Cet atelier vise à restituer l’ensemble des conclusions, mais également à insister sur la mise en œuvre des recommandations issues de ces trois COP et tirer des leçons sur la participation de la délégation du Sénégal », déclare le Pr Daouda Ngom, ministre de l’Environnement et de la Transition écologique lors de la cérémonie d’ouverture.

Le ministre a réitéré son engagement à renforcer la collaboration nationale pour une meilleure  mise en œuvre des politiques nationales en relation avec le climat, la préservation de la biodiversité et la lutte contre la désertification.

Pour le Pr Daouda Ngom, « la participation du Sénégal à ces trois rencontres internationales à savoir : la COP 16 sur la biodiversité tenue du 16 octobre au 1er novembre 2024 à Cali, en Colombie, la COP 29 sur le climat qui s’est tenu dans un contexte géopolitique assez complexe marqué par les guerres en Ukraine, à Gaza et au Liban, une conjoncture économique  morose et l’élection du nouveau Président Donald Trump à la présidence américaine, peu enclin à la politique de lutte contre les changements climatiques et enfin, la seizième (16) édition de la Conférence des Parties (COP) sur la lutte contre la désertification, qui s’est déroulée à Riyad, en Arabie Saoudite, du 2 au 13 décembre 2024, a été déterminant ».

À cet effet, poursuit-il, « pour donner une occasion aux autres acteurs qui n’ont pas eu la chance de participer à ces échanges, il paraît important de tenir une restitution globale des engagements et conclusions, ce qui va permettre aux acteurs de pouvoir suivre ensemble les orientations de l’État ».

Et le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique de noter que : « les différentes réunions de groupes régionaux des pays, Parties des Conventions sur la Diversité biologique, le Changement climatique et la lutte contre la désertification et de leurs protocoles, ont été une occasion pour les délégations sénégalaises de décliner les priorités nationales en matière d’abord de conservation de la biodiversité ensuite de faire face aux effets du changement climatique et en fin de lutte contre la désertification ».

Selon lui, « le Sénégal, réaffirme sa volonté de renforcer sa tradition de mise en œuvre d’actions stratégiques appropriées pour la conservation de la biodiversité, son utilisation durable et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources naturelles conformément aux piliers qui fondent la Convention sur la diversité biologique, mais aussi faire face aux effets du changement climatique et la lutte contre la désertification des conventions des mêmes noms ».

Il s’agit d’une dynamique qui, de l’avis du Pr Daouda Ngom, est « fortement articulée à la Stratégie, au Plan d’action africain de conservation de la Biodiversité, à l’Agenda 63 de l’Union africaine et aux importantes décisions de la Conférence ministérielle africaine sur l’Environnent (AMCEN) prenant en charge la conservation de la biodiversité et des plans d’action d’adaptation aux changements climatiques et de lutte contre la désertification ».

Espacedev

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