Projet RIPOSTES : Le Comité de pilotage se penche sur le projet de plan de travail et de budget 2025

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L’État du Sénégal et ses partenaires techniques et financiers que sont la FAO, l’Union européenne (UE) et l’Irlande ont tenu, ce mardi 11 février à Dakar, la 4ème rencontre du Comité de pilotage (COPIL) du projet de Résilience et de Reforestation Intensive pour la Sauvegarde des Territoires et des Écosystèmes au Sénégal (RIPOSTES).

Mis en œuvre pour une période de cinq ans (2021-2026) sous la coordination de l’Agence Sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille Verte (ASERGMV), le Projet RIPOSTES, d’un montant total de 6 000 000 d’euros, a pour objectif principal de renforcer les actions de l’État du Sénégal en matière de préservation des services écosystémiques et de résilience des communautés confrontées aux changements climatiques.

L’occasion a été saisie pour lancer officiellement le projet d’appui de la coopération irlandaise (PVA-Résilience) et examiner le rapport annuel d’activités 2024, de même le projet de plan de travail et de budget 2025, à la lumière des recommandations de la 6e réunion du comité technique.

Ainsi, ce COPIL constitue « une belle opportunité d’introspection et d’échange avec d’imminents cadres et experts nationaux et internationaux afin d’approfondir la réflexion sur les enjeux qui nous interpellent aujourd’hui », souligne le DG de l’ASERGMV, Dr Sékouna Diatta, lors de la cérémonie d’ouverture qu’il a eu à présider au nom du Pr Daouda Ngom,ministre de l’Environnement et de la Transition écologique.

Le Dr Diatta avait, à ses côtés, M. Simon Vanden Broeke représentant de la Délégation de l’Ue au Sénégal, M. Derek Hannon, Ambassadeur d’Irlande au Sénégal ; Dr Mahfouz Sarr, représentant le Coordonnateur Sous-Régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest et Représentant de la FAO au Sénégal, sans oublier M. Idrissa Diop, représentant de l’Union des associations d’élus locaux (UAEL) et le M. Gory Ba, Maire de Mboula, une commune bénéficiaire.    

Pour le Dg de l’ASERGMV, cette réunion marque, par la même occasion, « le lancement d’une importante contribution destinée à la mise à l’échelle et à la consolidation des acquis pour l’amélioration des conditions d’existence de nos concitoyens dans les zones éco-géographiques sylvopastorale et du Bassin arachidier.

Cette contribution, apportée par la coopération irlandaise, est un financement additionnel de près cinq cent mille (500 000) euros au titre de sa participation au renforcement des capacités de résilience des communautés face au changement climatique et pour l’autonomisation des jeunes et des femmes dans les départements de Linguère et de Ranérou notamment dans les communes de Mboula, Tessékéré, Labgar, Lougré Thiolly, Younouféré et Oudalaye.

Le représentant du ministre de l’Environnement qui a remercié la FAO, l’UE et la coopération irlandaise, a  rappelé les défis majeurs auxquels le projet RIPOSTES a su apporter, depuis plus de trois ans, une contribution assez significative.

Ces défis concernent, selon lui, « le renforcement de la gouvernance holistique et participative des ressources naturelles aux niveaux national et local ; la mise à l’échelle des bonnes pratiques de Gestion durable des Terres ; et la promotion de l’emploi durable, de l’écotourisme à travers le développement de l’agroécologie et des chaines de valeur ».

Ce projet revêt ainsi, toujours selon le Dr Sékouna Diatta, « une grande pertinence et s’articule harmonieusement avec le nouveau référentiel de développement socio-économique dénommé Agenda national de transformation, Vision 2050 ; le Programme d’accélération de la mise œuvre de l’initiative panafricaine de la Grande Muraille verte et, la stratégie décennale de la FAO (2022-2031)». 

Un alignement qui, de l’avis du patron de l’ASERGMV, a été d’ailleurs confirmé par les premières conclusions de l’évaluation à mi-parcours réalisée par des consultants indépendants.

Conformément à ses missions définies à travers l’arrêté n° 013 353 du 30 mai 2022, le Comité de Pilotage assure la supervision globale du projet à travers la planification, la programmation et le suivi de ses réalisations.

Ainsi, les membres du COPIL statuent sur des documents de travail qui ont été élaborés en concertation avec les services techniques et les bénéficiaires, avant d’être revus par le comité technique. Lesquels documents attestent « d’importantes performances dans la mise en œuvre avec un taux de réalisation de 60% sur le plan technique et 66% sur le plan financier », note le représentant du METE.

Ainsi, pour l’exercice 2025, recommande-t-il, « nous devons mettre l’emphase sur le financement des sous projets de gestion durable des terres et de valorisation des produits forestiers non ligneux, si chers aux communautés locales ».

« Le projet devra opérer une montée en puissance dans les domaines du développement des chaines de valeur et de la promotion de l’agroécologie avec la contribution de la coopération irlandaise qui intervient à point nommé, ajoute-t-il.

Pour le Dr Diatta, ce COPIL intervient dans « un contexte de changement institutionnel à toutes les échelles de Gouvernance de notre pays avec de nouvelles orientations et d’approches novatrices dont l’internalisation s’avère nécessaire dans nos démarches actuelles ».

De l’avis du représentant du METE,  « il s’agira, par ailleurs, de mieux ajuster les délais des livrables, au regard du retard accusé dans le démarrage et des contraintes liées au contexte socio-politique qui a prévalu lors de ces dernières années ».

Espacedev

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