Une récente étude citée par Science post a quantifié l’impact du réchauffement climatique sur la productivité future du travail en extérieur. Sa conclusion est que ce sont les pays à faible revenu qui seront les plus durement touchés.
C’est un secret de polichinelle de dire que le réchauffement global des températures, d’origine anthropique, transforme le visage de notre planète. Il y a des conséquences bien connues telles que la fonte des glaciers et la hausse du niveau de la mer. Ou encore la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes, comme ce que nous vivons actuellement avec les sécheresses, les ouragans ou les fortes précipitations. Mais il y a aussi des conséquences moins évidentes. Comme la baisse de productivité du travail, des pertes de productivité importantes
Yann Chavaillaz et Damon Matthews, experts en climat à la Concordia University, ont récemment, selon Science post, tenté de quantifier cet impact. Pour ce faire, ils se sont appuyés sur les recommandations de temps de repos d’exposition à la chaleur largement utilisées dans le monde. Ils ont ensuite associé ces données aux modèles de projections climatiques.
Les chercheurs ont alors calculé que chaque billion de tonnes de CO 2 émis pouvait entraîner une perte de PIB globale d’environ 0,5 %. Toujours selon ces calculs, nos émissions de C02 depuis la révolution industrielle pourraient avoir déjà entraîné des pertes économiques pouvant aller jusqu’à 2 % du PIB mondial.
Toujours selon Science Post, certains secteurs sont et seront bien évidemment plus concernés que d’autres. Les plus touchés sont les agriculteurs, les employés travaillant dans le domaine des industries extractives ou encore ceux travaillant dans les métiers de la construction.