L’avocat : l’or vert qui assoiffe le Maroc

La culture de l’avocat nécessite une importante quantité d’eau au point qu’au Maroc, des voix s’élèvent de plus en plus pour appeler à l’interdiction de cette culture, en cette période de sécheresse sévère et de stress hydrique.

Un avocatier mature nécessite entre 1 000 et 1 300 mm de pluie par an et un avocat consomme environ 1 000 litres d’eau par kilogramme contre seulement 600 litres pour l’orange par exemple, explique Ahmed Talhi, expert marocain en environnement et développement durable.

C’est ainsi qu’au niveau du Royaume chérifien, la plupart des petits producteurs d’avocats mettent en place des systèmes d’irrigation pour exploiter les eaux de surface (lacs, rivières ou barrages), épuisant ainsi la nappe phréatique qui a du mal à se renouveler en raison de la rareté des précipitations, développe l’expert.

Le débat se pose actuellement avec une certaine acuité parce que, ces dernières années, le niveau de la nappe phréatique a considérablement chuté dans de nombreuses régions du Maroc. Toutefois, l’expert Ahmed Talhi, précise qu’il serait difficile d’établir un lien entre cette baisse du niveau de la nappe phréatique et l’expansion de la culture de l’avocat au Maroc.

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