Le feu vert de la COP 29 à Baku (Azerbaïdjan) a été marqué ce matin par le discours officiel de Simon Stiell Secrétaire Exécutif de la Convention-Cadre des Nations unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). Il a demandé aux parties prenantes de faire « preuve de détermination et d’ingéniosité pour prôner un accord dès le début. Transformer les engagements en action ».
D’après lui, il est urgent de trouver un nouvel objectif mondial en matière de financement de l’action climatique. M. Stiel pense notamment à de « nouveaux mécanismes de soutien financier et technique en matière de pertes et préjudices ».
« Si au moins deux tiers des nations du monde n’ont pas les moyens de réduire rapidement leurs émissions, tous les pays en paieront le prix brutal » a martelé Simon Stiell. Ce dernier a averti les négociateurs en ces termes : « si le processus ne fonctionne pas l’humanité se dirigerait vers un réchauffement climatique de cinq degrés ».
Toutefois, le secrétaire exécutif de la Convention-Cadre des Nations unies sur les Changements Climatiques donne quelques motifs d’espoir à savoir que :
– Les investissements dans les énergies et les infrastructures propres atteindront deux mille milliards de dollars en 2024. C’est près du double des combustibles fossiles ;
– L’année prochaine, tous les pays présenteront leur troisième plan d’action climatique ( Les Contributions Déterminées au Niveau National) ;
– Les Semaines du climat seront aussi relancées pour faire le suivi des résultats et du processus ;
Avec cette COP 29 à Baku du 11 au 22 novembre, Simon Stiell estime que « le moment est venu de montrer que la coopération mondiale n’est pas au point mort. Elle est à la hauteur de la situation… »
