Le vendredi 6 décembre a été la Journée de la gouvernance à la 16e réunion de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (COP 16 de la CNULCD). Divers événements parallèles ont souligné l’importance d’une gouvernance foncière et d’un régime foncier responsables et inclusifs pour promouvoir les droits de l’homme, réduire la dégradation des terres et favoriser un développement équitable. Un dialogue interactif de haut niveau a également eu lieu sur le rôle des maires et des gouvernements infranationaux dans l’accélération de la gestion durable des terres.
La gouvernance foncière était à l’ordre du jour des négociations, puisque le groupe de contact du Comité plénier (COW) s’est réuni dans la matinée et a achevé une première lecture du projet de décision sur le régime foncier, avant de travailler sur le projet de texte sur la dégradation des terres comme l’un des moteurs de la migration.
Dans l’après-midi, des discussions initiales sur les tempêtes de sable et de poussière (SDS), le genre et les prairies et pâturages ont été tenues. Concernant les tempêtes de sable et de poussière, de nombreux délégués ont appelé à un soutien financier supplémentaire et à un renforcement des capacités pour élaborer des plans nationaux et régionaux et pour améliorer les systèmes de surveillance et d’alerte précoce.
En ce qui concerne le genre, de nombreux délégués ont souligné que l’égalité des sexes était essentielle pour lutter contre la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse. D’autres ont appelé à la promotion de l’égalité des sexes dans l’ensemble de la Convention et ont déclaré que la parité des sexes devrait être respectée au sein des délégations. L’existence du Caucus sur le genre et du Plan d’action pour l’égalité des sexes a également été reconnue.
En ce qui concerne la question nouvelle et émergente des prairies et des pâturages, les délégués ont discuté des outils financiers, des activités de collaboration, des synergies pour la conservation de la biodiversité, l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, la sécurité alimentaire et hydrique et les moyens de subsistance. De nombreux pays ont retenu de célébrer l’Année internationale des pâturages et des éleveurs pastoraux en 2026.
Le Comité de la science et de la technologie (CST) a abordé les questions de l’interface science-politique, du partage des connaissances et du transfert de technologie. Concernant le programme de travail de l’Interface science-politique (ISP) au-delà de 2024, certains délégués ont appelé à son élargissement. D’autres ont souhaité examiner les priorités et les impacts du programme de travail de l’ISP afin d’éviter d’adopter un programme qui pourrait être difficile à mettre en œuvre.
Le CST, les groupes de contact budgétaire et le groupe informel sur la sécheresse se sont également réunis au cours de la journée.
Alors que la première semaine de la COP 16 touche à sa fin, de nombreux délégués ont souligné que le week-end n’était pas encore arrivé puisque des groupes de contact se réuniront samedi pour tenter de mettre au point de nombreuses propositions de décisions. Mais ils auront droit à un jour de repos bien mérité dimanche.
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