Pour stimuler l’innovation et le développement durable : SALTIS réfléchi sur les défis et opportunités de l’IA

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La 3ème édition du Salon des Algorithmes des sciences, technologies et de l’innovation du Sénégal (SALTIS) s’est ouvert ce mardi 10 décembre à Dakar. Cette rencontre de 2 jours est axée sous le thème : » Exploiter l’Intelligence artificielle (IA) pour stimuler l’innovation et le développement durable ».

Pour le fondateur de l’Institut des algorithmes du Sénégal et coordinateur du SALTIS, Ndiaye Dia, l’idée est de réunir tous les acteurs du secteur pour réfléchir sur les défis et les opportunités de l’IA au Sénégal. » Nous avons 40 intervenants qui sont des experts, chercheurs, enseignants, etc. qui vont animer des tables rondes, partager leur vision, leur expérience autour de l’usage et de l’implémentation des technologies émergentes, notamment celle de l’IA, pour qu’ensemble qu’on puisse aider le Sénégal  à définir une voix maîtriser pour l’implémentation de cette technologie émergente au service du développement durable », a déclaré M. Dia lors de l’ouverture du salon,.

Pour cette 3ème édition, l’objectif est de réunir les acteurs qui, au Sénégal et en Afrique, portent l’innovation technologique au service du développement économique et social, tout en fédérant un écosystème propice aux échanges et à la réflexion sur l’impact des nouvelles technologies dans des secteurs clés de l’économie.

Au menu du programme de deux jours, des activités sont dédiées aux systèmes algorithmiques et à l’innovation, des échanges mutuels et de networking, ainsi que plusieurs thématiques.

La 3ème édition du SALTIS a choisi comme parrain, le Directeur Général du cluster Sénégal ATOS, Mamadou Ndoye.

Il a souligné la nécessité des IA pour les africains et plusieurs défis que le Sénégal doit relever. » Le manque d’infrastructures est un défis de taille. Pour faire l’IA , il faut des centres de données, il faut des calculateurs. Le deuxième défi, c’est la problématique des compétences humaines. L’IA, n’est pas une technologie qui doit s’exporter. Elle doit être développée par nous-même. Donc, il faut former les jeunes  aux mathématiques, aux algorithmes pour pouvoir développer des IA qui sont adaptées à notre contexte », a soutenu M. Ndoye, avant de se réjouir des avancées faites par le Sénégal, notamment des centres de données, la mise en œuvre du super calculateur à Diaminiadio, qui est maintenant opérationnel.

Le  premier jour du SALTIS 2024 est marqué par la participation de Aïssatou Jeanne Ndiaye la directrice des TIC, au ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, mais également le ministre conseiller de l’ambassade de France au Sénégal, Florian Blazy.

Espacedev

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