Réformer l’ONU Tourisme est une nécessité pour l’avenir du tourisme mondial

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Ramener la paix au Moyen Orient, en Afrique et dans le reste du monde est gage de prospérité économique.

Le secteur du Tourisme demeure un puissant levier de croissance économique et de rapprochements culturels, mais il doit aujourd’hui évoluer pour faire face aux enjeux du XXIe siècle. Après des années marquées par un manque de transparence et des divisions internes, il est impératif pour l’ONU Tourisme de se réinventer afin de renforcer sa légitimité et sa place de moteur dans les industries du monde.

Cette transformation exige un engagement fort des États membres et une vision commune de l’avenir du tourisme mondial. Et cela n’est possible qu’à travers les États africains membres de l’ONU Tourisme qui peuvent et qui doivent écrire le nouveau chapitre de l’histoire du tourisme mondial.

L’actuel Secrétaire Général Zurab Pololikashvili de la Géorgie veut forcer un troisième mandat illégal et le silence complice de certains États est très inquiétant. En ma qualité de Candidat du Sénégal et de l’Afrique, j’adresse cette note au monde entier pour que nul n’en ignore, car ce qui se passe à l’ONU Tourisme fait honte à la démocratie, à la justice et à l’équité.

L’ONU Tourisme et l’ensemble de son industrie se trouvent aujourd’hui à un tournant décisif et crucial : l’avenir du secteur, pour être durable, nécessite une redéfinition de ses priorités et de sa gouvernance. Ainsi, j’ai proposé dans ma déclaration de politique générale une restructuration des organes et une transformation de la gouvernance avec une nouvelle carte des destinations. 

L’un des principaux leviers de cette transformation est de mettre la gouvernance de l’organisation aux services des états, des entreprises, et des populations. L’ONU Tourisme doit offrir davantage de pouvoir et de visibilité aux États membres particulièrement ceux d’Afrique dans l’élaboration des politiques, et repenser le rôle du Secrétariat général et des membres affiliés.

La transparence et l’équité sont la pierre angulaire de ce projet de réforme, ou l’opacité des processus de décision et la marginalisation du continent africain a trop longtemps affaibli la confiance des États africains envers l’ONU Tourisme. Il est dès lors urgent, de rétablir la clarté, tant dans la gestion financière que dans l’élaboration des politiques, afin de restaurer la crédibilité de l’ONU Tourisme. Je m’engage en tant que futur Secrétaire Général de l’ONU Tourisme à offrir à l’Afrique cette chance et cette occasion de mener les changements tant attendus dans le tourisme mondial.

Mouhamed Faouzou DEME

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