Pêche : l’ambassadeur de l’Iran évoque la « possibilité de coopération » entre son pays et le Sénégal

L’ambassadeur de l’Iran à Dakar, Mohammad Reza Dehshiri, évoque dans une tribune parvenue mardi à l’APS la « possibilité de coopération » entre son pays et le Sénégal dans plusieurs sous-secteurs de la pêche.

Ce pays d’Asie possède d’importants atouts dans les domaines de l’aquaculture, de la transformation des produits de la mer, de la construction navale et de la formation aux activités portuaires, affirme M. Dehshiri dans son texte intitulé : « Capacités de l’Iran dans les secteurs de la pêche, des ports et de la construction navale ».

« Compte tenu des capacités élevées de l’Iran dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture, écrit-il, il existe une possibilité de coopération conjointe entre l’Iran et le Sénégal. »

« En raison de la présence de longues côtes et de l’expérience précieuse de l’Iran dans le domaine de la pisciculture en cage, l’Iran peut partager son savoir-faire avec la partie sénégalaise », propose-t-il.

La reproduction et l’élevage de poissons d’ornement, de crevettes et d’esturgeons peuvent faire partie des « domaines de coopération entre les deux pays, et la partie iranienne peut partager son expérience dans chacun de ces cas avec la partie sénégalaise », ajoute Mohammad Reza Dehshiri.

De même l’Iran « peut organiser des cours de formation sur la production et la propagation de l’aquaculture pour les experts sénégalais », compte tenu de la « main-d’œuvre qualifiée » dont dispose le pays « dans l’industrie de la pêche et de l’aquaculture », poursuit son ambassadeur.

« Il est possible que le Sénégal exploite les capacités des ports du sud de l’Iran pour le transit de toutes sortes de marchandises vers les pays eurasiens », assure M. Dehshiri.

Selon lui, l’Iran peut former les employés et les équipages des ports sénégalais aux services portuaires et maritimes.

Il affirme que son pays a la capacité de construire toutes sortes de navires de commerce et de passagers, ajoutant que ces moyens de transport maritime « peuvent être produits conjointement par un investissement conjoint des parties iranienne et sénégalaise ».

« Il est possible de louer toutes sortes de navires iraniens par les parties sénégalaises, à diverses fins commerciales, passagères et récréatives », a souligné Mohammad Reza Dehshiri.

L’Iran a par ailleurs « la possibilité de vendre toutes sortes de bateaux en fibre de verre, ainsi que toutes sortes de moteurs de bateaux de pêche de qualité à la partie sénégalaise à des prix abordables », écrit son ambassadeur au Sénégal.

Il énumère des opportunités dont dispose son pays en matière de pêche.

Selon lui, l’Iran a 500.000 hectares de ressources en eaux côtières et plus de 3.300 kilomètres de côtes dans le nord et le sud du pays.

Des investissements privés ont été faits dans les ports iraniens, ajoute Mohammad Reza Dehshiri, soulignant qu’au cours de la dernière décennie, l’Iran est devenu autosuffisant dans l’industrie de la construction navale.

Avec l’APS

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