Réchauffement climatique : les baleines pourraient-elles sauver la planète ? (FMI)

Sommet de l’ONU sur le climat à New-York auquel 64 chefs d’État ont participé, rapport du GIEC rendu à Monaco par des experts et diplomates de 165 pays et manifestations citoyennes organisées partout dans le monde, les appels à l’action contre le réchauffement climatique se multiplient. C’était donc la semaine internationale pour le climat qui a eu lieu du 20 au 27 septembre 2019. Semaine pendant laquelle, les rendez-vous diplomatiques, publications officielles et manifestations internationales dédiés aux discussions sur le climat se sont enchaîné.

Mais, dans toutes ses actions, un article détaillant une « solution » inattendue à la catastrophe climatique : « protéger et augmenter les effectifs de baleines », publié par Ralph Chami et son équipe d’analystes au Fonds Monétaire International (FMI), en partenariat avec la Great Whale Conservancy, sort du lot, selon l’AFP.

La recherche scientifique indique maintenant plus clairement que jamais que notre empreinte carbone – le rejet de dioxyde de carbone (CO 2) dans l’atmosphère, où elle contribue au réchauffement planétaire par le biais du soi-disant effet de serre – menace désormais nos écosystèmes et notre mode de vie. Mais les efforts visant à atténuer les changements climatiques font face à deux défis importants. Le premier consiste à trouver des moyens efficaces de réduire la quantité de CO 2 dans l’atmosphère ou son impact sur la température mondiale moyenne. La seconde consiste à collecter des fonds suffisants pour mettre ces technologies en pratique.

De nombreuses solutions proposées au réchauffement planétaire, telles que la capture de carbone directement dans l’air et son enfouissement au plus profond de la terre, sont complexes, non testées et coûteuses. Et s’il existait une solution peu technologique à ce problème, non seulement efficace et économique, mais disposant également d’un modèle de financement performant? Un exemple d’une telle opportunité provient d’une stratégie étonnamment simple et essentiellement «non technologique» visant à capter plus de carbone de l’atmosphère: augmenter les populations de baleines dans le monde. Les biologistes marins ont récemment découvert que les baleines, en particulier les grandes baleines, jouent un rôle important dans la capture du carbone de l’atmosphère (Roman et autres, 2014). Selon les études du FMI, le potentiel de capture de carbone des baleines est vraiment saisissant. Les baleines accumulent du carbone dans leur corps pendant leur longue vie. Quand ils meurent, ils s’enfoncent au fond de l’océan; chaque grande baleine séquestre 33 tonnes de CO2 en moyenne, extrayant ce carbone de l’atmosphère pendant des siècles. Un arbre, quant à lui, n’absorbe que 48 livres de CO2 par an.

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