En utilisant la propulsion nucléaire thermique, une mission habitée mettrait un peu plus de quatre mois, au lieu d’environ neuf mois, pour rejoindre Mars. La Nasa le sait depuis des décennies et depuis quelques années, elle se penche à nouveau sur cette technologie.
La Nasa envisagerait à nouveau et rapidement de développer un programme de propulsion nucléaire thermique pour aller sur Mars à l’horizon des années 2030. A en croire Futura Sciences, un premier test dans l’espace pourrait d’ailleurs être réalisé en 2024, au moment où la Nasa est censée reposer le pied sur la Lune avec la mission Artemis. L’administration Trump pousserait ainsi à atteindre Mars le plus vite possible. Et ce, dans tous les sens du terme car, et ce n’est un secret pour personne depuis 60 ans au moins, la propulsion nucléaire, qu’elle soit thermique ou électrique, permettrait de raccourcir les temps de trajets pour déposer des Hommes sur Mars ou pour explorer les lunes glacées de Jupiter, par exemple, avec une mission qui ne serait pas sans rappeler celle mise en scène par Arthur Clarke et Stanley Kubrick dans 2001: L’odyssée de l’espace.